Lucile Laulin, Jeune Talent France 2021 L'Oréal - UNESCO pour les Femmes et la Science
le 7 octobre 2021
Le programme Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science a pour but de promouvoir et de soutenir l’implication des jeunes femmes dans la recherche scientifique. Parmi les 35 jeunes chercheuses récompensées en 2021, Lucile Laulin, doctorante à l'Institut de Mathématiques de Bordeaux (Université de Bordeaux), est une ancienne élève du département Mathématiques de l’École normale supérieure de Rennes (promotion 2015). Nous lui adressons toutes nos félicitations !
[Extraits du dossier de presse du prix "Jeunes Talents" France 20201]
Passionnée par les mathématiques dès son plus jeune âge, Lucile Laulin ne pouvait imaginer une carrière sans rapport avec sa matière de prédilection.
Originaire de Bordeaux, elle y fait ses classes préparatoires mathématiques et physiques avant d’intégrer le magistère de mathématiques de l’École Normale Supérieure de Rennes. Admise sur dossier alors que l’établissement est souvent associé à un concours d’entrée complexe, elle loue cette deuxième voie, « comme une réelle chance qu’il faut absolument promouvoir ».
Alors qu’elle visait l’agrégation afin de devenir enseignante, des stages d’initiation à la recherche la captivent. « Le concept de recherche en mathématiques étonne, mais la recherche fondamentale est aussi importante que la recherche appliquée », rappelle la mathématicienne.
Pour sa thèse en probabilités, ses travaux portent sur la marche aléatoire de l’éléphant ou l’étude après un temps long d’un phénomène aléatoire dont le comportement dépend fortement d’un paramètre de mémoire. Les processus de marche aléatoire apparaissant dans de nombreuses applications, du mouvement des particules de pollen à l’algorithme de Google, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement.
L’enseignement restant l’une de ses vocations, Lucile Laulin continue d’encadrer des projets d’étudiants afin d’accompagner les jeunes dans leur envie de poursuivre une carrière scientifique, notamment dans les mathématiques. La recherche en mathématiques est pour elle synonyme de liberté, ne serait-ce que par la simplicité des outils nécessaires : « Il suffit d’un crayon, d’une feuille et de quelques livres pour travailler. »
Pour Lucile Laulin, l’absence de femmes parmi les enseignants ou examinateurs peut être « déstabilisante ». Ainsi, elle tient à participer à des évènements de promotion des mathématiques auprès de jeunes femmes : « En leur montrant qu’il y a des femmes dans les mathématiques, elles comprendront qu’elles ont leur place et nous pourrons changer les choses. »
Passionnée par les mathématiques dès son plus jeune âge, Lucile Laulin ne pouvait imaginer une carrière sans rapport avec sa matière de prédilection.
Originaire de Bordeaux, elle y fait ses classes préparatoires mathématiques et physiques avant d’intégrer le magistère de mathématiques de l’École Normale Supérieure de Rennes. Admise sur dossier alors que l’établissement est souvent associé à un concours d’entrée complexe, elle loue cette deuxième voie, « comme une réelle chance qu’il faut absolument promouvoir ».
Alors qu’elle visait l’agrégation afin de devenir enseignante, des stages d’initiation à la recherche la captivent. « Le concept de recherche en mathématiques étonne, mais la recherche fondamentale est aussi importante que la recherche appliquée », rappelle la mathématicienne.
Pour sa thèse en probabilités, ses travaux portent sur la marche aléatoire de l’éléphant ou l’étude après un temps long d’un phénomène aléatoire dont le comportement dépend fortement d’un paramètre de mémoire. Les processus de marche aléatoire apparaissant dans de nombreuses applications, du mouvement des particules de pollen à l’algorithme de Google, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement.
L’enseignement restant l’une de ses vocations, Lucile Laulin continue d’encadrer des projets d’étudiants afin d’accompagner les jeunes dans leur envie de poursuivre une carrière scientifique, notamment dans les mathématiques. La recherche en mathématiques est pour elle synonyme de liberté, ne serait-ce que par la simplicité des outils nécessaires : « Il suffit d’un crayon, d’une feuille et de quelques livres pour travailler. »
Pour Lucile Laulin, l’absence de femmes parmi les enseignants ou examinateurs peut être « déstabilisante ». Ainsi, elle tient à participer à des évènements de promotion des mathématiques auprès de jeunes femmes : « En leur montrant qu’il y a des femmes dans les mathématiques, elles comprendront qu’elles ont leur place et nous pourrons changer les choses. »
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- Développement durable, Débouchés
Mise à jour le 3 décembre 2021